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Le serpent qui parle

Bonsoir les enfants, avez-vous déjà entendu un serpent parler ?

Oui, je sais qu'on ne peut pas entendre un serpent parler. Je sais que vous ne l’avez pas entendu. Mais certaines personnes les entendaient.

Il y avait des grands tsadikimes qui savaient entendre la conversation des serpents et comprendre leur langue. Tel était Rabbi Méïr Baal Haness, sur lequel tournait notre histoire fascinante.

Un beau matin, contrairement à son habitude, Rabbi Méïr quitta la synagogue tôt après la prière du matin. Un sentiment intérieur le poussait à partir rapidement. Il sentait que ce n'était pas pour rien qu'il avait dû sortir plus tôt que d'habitude, certainement cela venait du ciel, pensa-t-il dans son cœur.

Il n’avait pas encore fait quelques pas, qu’il avait vu deux serpents s’approcher de lui. Rabbi Méïr n’avait pas peur d’eux, il savait que ce n’est pas le serpent qui donne la mort, mais que c’est plutôt le péché, et puisqu’il savait qu’il n’avait pas fauté, il ne les craignait pas.

Soudain, les bruits des paroles des serpents dans la brousse parvinrent à ses oreilles pures !

« Où allez-vous? » demanda un serpent à l’autre.

Le second serpent répondit : « Hachem Itbarah, m'a envoyé pour faire mourir Yéoudah, sa femme et tous ses enfants, parce qu'il n'a jamais donné la charité aux pauvres avec son propre argent»

Rabbi Méïr Baal Haness entendit cela. Maintenant, il comprenait maintenant il était sortie plus tôt de la synagogue. Il hâta ses pas vers la maison de Yéoudah.

« Je dois l’aider à faire la mitsva de tsédaka, afin d'éliminer le mauvais décret », se dit Rabbi Méïr.

Sur le chemin de la maison de Yéoudah, passait un grand ruisseau. Quand Rabbi Méïr arriva devant le ruisseau et voulut le traverser, il vit le serpent venimeux envoyé pour tuer Yéoudah et sa famille. Le serpent était aussi en route vers la maison de Yéoudah, et lui aussi voulait traverser le ruisseau.

Immédiatement Rabbi Méïr lui décréta qu’il ne traverserait pas le ruisseau sans sa permission. Le serpent s’est arrêté, et a accepté le décret de Rabbi Méïr, et n’a pas traversé le ruisseau.

Vous devez être surpris, chers enfants, pourquoi le serpent a-t-il écouté Rabbi Méïr ? Après tout, Hachem lui a ordonné de tuer Yéoudah et sa famille.

Nos sages nous ont déjà expliqué : « Le Tsadik décrète et Hachem réalise ». En d’autres termes, un tsadik a un tel pouvoir qu’il peut, par sa sainteté, abolir une ordonnance sévère qui a déjà été décrété dans le ciel.

Pendant ce temps, Rabbi Méïr se dépêcha d’arriver à la maison de Yéoudah. Avant d'arriver à la maison, il se couvrit le visage d'un foulard pour qu'ils ne le reconnaissent pas, et frappa à la maison de Yéoudah.

Yéoudah jeta un coup d'œil par la fenêtre, voyant l'homme dont le visage était couvert d'un foulard, il dit à sa famille : « Ah, je crois que c'est un voleur qui vient voler des choses dans notre maison. Il ne faut absolument pas lui ouvrir !

Rabbi Méïr entendit ce qu'il disait et décida de se cacher dans une mangeoire. Quand il vit que la famille de Yéoudah était assise autour de la table pour dîner tranquillement, Rabbi Méïr entra dans la maison et s'assit avec eux. Les fils de Yéoudah, qui étaient également réticents à faire la charité, étaient en colère contre lui et voulaient l'expulser de leur maison.

Alors Rabbin Méïr leur a dit : « Je ne bougerai pas d’ici avant de manger avec vous et de satisfaire ma faim. »

Quand les fils de Yéoudah virent cela, ils le laissèrent rester, et lui donnèrent à manger et à boire, pour apaiser son âme.

Quand le repas fut terminé, Rabbi Méïr prit une miche de pain sur la table et dit à Yéoudah : « Prends cette miche de pain et dis : C'est pour la charité. »

Ainsi Rabbi Méïr voulait amener Yéoudah à faire la mitsva de tsédaka parfaitement.

Mais Yéoudah, qui n’avait pas reconnu Rabbi Méïr, répondit avec colère : « N'est-ce pas assez que tu aies mangé avec nous pour rassasier ton âme, et que tu désires encore prendre a manger de ma table ? »

Au lieu de lui répondre, Rabbi Méïr éteignit la bougie de la maison et ôta le voile qui couvrait son visage pur. Son visage emplit la maison d’une lumière précieuse. Les habitants de la maison, qui, sur le coup comprirent qui était cet invité, tremblèrent au plus profond de leur âme. Ils décidèrent de l’écouter, et Yéoudah prit immédiatement le pain sur la table, et dit à Rabbi Méïr : «Ceci est donné pour la charité», et le mit entre ses mains.

Rabbi Méïr se tourna vers Yéoudah et lui ordonna : « Je vous ordonne d’envoyer votre femme dormir ce soir dans la maison de vos parents et d’envoyer vos enfants dans une autre maison. »

Yéoudah ne comprenait pas le sens de cela, mais il ne posait pas de questions. Il envoya rapidement sa femme et ses enfants dormir dans d’autres maisons.

Au bout de deux heures après la tombée de la nuit, Rabbi Méïr donna la permission au serpent de traverser enfin le ruisseau.

Lorsque Rabbi Méïr quitta la maison de Yéoudah, il vit le serpent debout sur le seuil de la porte de la maison et demanda à entrer.

« Que faites-vous ici, serpent ? «  Pourquoi êtes-vous venu ici ? » demanda Rabbi Méïr au serpent.

« Hachem Itbarah, m’a ordonné de tuer Yéoudah et sa famille », répondit le serpent, comme Rabbi Méïr le savait déjà.

« Pourquoi ? » insista Rabbi Méïr.

« Parce qu'il n'a jamais pratiqué la Tsédaka», répondit le serpent.

Rabbi Méïr lui dit : «Mais aujourd’hui il m’a nourri et m’a abreuvé, et m’a même donné son quelque chose pour le chemin ! Comment osez-vous dire qu’il n’a jamais fait de charité auparavant ? Sortez d’ici, serpent, et ne revenez pas ici. Vous n’avez pas le droit de nuire aux membres de la famille ».

Le serpent sortit de la maison de Yéoudah, et Rabbi Méïr lui ferma la porte.

Rabbi Méïr, a averti Yéoudah, qu’il ne devait en aucun cas ouvrir la porte jusqu'à la lumière du matin.

Juste avant que le jour se lève, le serpent imita la voix de la femme de Yéoudah : "Ouvre-je t’en prie, mon cher mari, parce que j’ai froid dehors." Yéoudah fut presque tenté d’ouvrir la porte à sa femme qui attendait dehors, mais Rabbi Méïr lui dit : « N’ouvre d’aucune façon, ce n’est pas ta femme. » Après quelques minutes, le serpent revint, imitant la voix de son fils aîné : « Cher Père, ouvre-moi la porte, car je crains les bêtes sauvages »

Une fois de plus, la miséricorde de Yéoudah s’alluma, et il alla vers la porte de la maison. Mais encore une fois, Rabbi Méïr l'avertit de ne pas toucher à la porte de la maison pour l’ouvrir.

Le serpent vint alors une troisième fois. Il imita les voix des enfants de Yéoudah, le suppliant de leur ouvrir la porte. Même maintenant, Yéoudah était sûr que ses enfants attendaient vraiment dehors, dans le froid, et il souffrait pour eux. Il est allé vers la porte d’entrée, mais Rabbi Méïr lui a encore dit : «Allez-vous allonger sur votre lit vous reposer, ce ne sont pas vos enfants.»

Quand le serpent a vu que ses manigances n’aboutissaient pas, et que Rabbi Méïr gardait Yéoudah pour qu’il n’ouvre pas la porte de sa maison, il a réalisé qu’il ne réussirait pas dans sa mission. Il est tombé au sol et a dit : « Oh, malheur à ce qui est décrété dans le cieux et qui annulé dans ce monde-ci »

En d'autres termes, dans les mondes supérieurs, le Saint, béni soit-Il, a décrété la mort pour Yéoudah et sa famille. Mais les justes, qui sont en bas dans ce monde inférieur et matériel, ont révoqué le décret par la puissance de leur sainteté.

Le serpent prononça ses paroles, tomba à terre et mourut.

Le jour se leva, et la femme et les enfants de Yéoudah revinrent. Yéoudah leur demanda : « Êtes-vous venues ici cette nuit et m'avez-vous demandé de vous ouvrir la porte de la maison ? »

« Non, » répondirent les gens de sa maison d'un air perplexe, « nous ne sommes pas revenues du tout de toute la nuit, et nous n’avons pas demandé de nous ouvrir la porte. »

Rabbi Méïr appela Yéoudah qui était confus et lui dit : « Viens avec moi, je te montrerai qui t'a appelé cette nuit. » Ils sortirent, et Rabbi Méïr montra du doigt le grand serpent, qui était mort à l'entrée de la maison.

Yéoudah regarda le serpent venimeux horrifié et commença à remercier Hachem de l'avoir sauvé de cette terrible mort. Il n'oublia pas non plus de remercier Rabbi Méïr, qui avait été l'émissaire pour annuler le terrible décret sur sa maison.

« À partir de ce jour, je promets de me repentir pleinement et d'ouvrir ma maison à tous les pauvres qui le demandent », a promis Yéoudah avec enthousiasme.

 

 

Chers enfants !

Voyez combien est grande la force des tsadikimes, à qui nous devons toujours prendre soin d'obéir, et combien grande est la puissance de la mitsva de tsédaka, qui peut sauver de la mort.

Chaque fois que vous en avez l'occasion, faites la tsédaka. Pas seulement avec de l’argent, car vous pouvez aussi faire la tsédaka en aidant des amis ou en aidant ceux qui en ont besoin. Rappelez-vous : « La tsédaka est tellement grande qu’elle rapproche la Guéoula »

 

 

 

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