Grâce aux bougies de chabbat

Grâce aux bougies de chabbat

Le professeur a dit : "Je suis désolé…Votre fille ne pourra probablement jamais parler"

La fille s'appelait Sarah et depuis sa naissance, elle n'avait toujours pas prononcé un seul mot.

Au début, ses parents pensaient que tout allait bien et qu'il n'y avait pas besoin de s'inquiéter. « Son rythme de développement est un peu lent, mais lentement tout va s'arranger », pensaient-ils. Mais au fur et à mesure que leur fille grandissait, ils ont réalisé que quelque chose n'allait pas et ont demandé de l'aide.

Ils ont fait appel aux meilleurs médecins et professeurs du pays. Beaucoup d'argent et un temps précieux ont été investis dans la chère fille. Mais tous les médecins qu'ils avaient rencontrés avaient tous les mêmes mots : « Je suis désolé, votre fille ne pourra probablement jamais parler ».

Le cœur inquiet, les parents ont pris rendez-vous avec un dernier professeur. C'était un grand spécialiste, et ils ont placé leur dernier espoir sur lui. À leur grande déception, il répondit de la même manière que ses prédécesseurs :« Les chances sont nulles », a-t-il déclaré. « Vous pouvez essayer encore et encore, mais vous ne devriez développer aucun espoir, vous feriez mieux de comprendre qu'elle ne parlera pas, et c'est tout … »

Les parents ont quitté le bureau du professeur le cœur brisé et désespéré. Ils avaient déjà commencé à intérioriser et à accepter que leur fille ne serait pas une enfant ordinaire.

Les soucissur l'avenir avaient déjà commencé à traverser leurs esprits…À quoi ressemblerait sa vie et quelles serait ses difficultés. Les bras du désespoir avaient déjà  recouvert chaque partie de leur corps et de leur âme.

Après quelques temps un bon ami du père de la jeune fille le rencontra alors qu'il faisait ses courses : « Que se passe-t-il ? Pourquoi es-tu si triste ? »

« Ne demande pas », a répondu le père, « nous avons tout essayé, nous sommes allés chez les plus grands médecins et spécialistes, mais ils nous ont tous dit à l'unanimité que notre fille n'a aucune chance de parler »

L'ami écouta ses paroles très sérieusement et une expression de douleur enveloppa son visage. Il était palpable qu'il supportait leur douleur ensemble. Mais soudain, un sourire apparut sur son visage. L'ami se tourna vers lui et lui dit :

« Ne désespère pas encore ! Si tous les médecins ont abandonné, il semble que vous n'ayez qu'une seule solution »

« Solution ? Quelle solution as-tu que tous les médecins spécialistes n'ont pas ? » ont demandé les parents surpris.

« Allez voir le Rabbi, répondit l'ami, demandez-lui une bénédiction et écoutez ses conseils ».

« Rabbi ? Quel Rabbi ? De quoi parles-tu ? Ne sais-tu pas que nous sommes loin de ça ? Nous observons à peine la Torah et les mitsvotes, et tu veux que nous allions voir le Rabbi ?

« Et de toute façon, qui est le Rabbi dont tu parles ? »

Son ami lui a sourit et lui a dit : "Le Rabbi de Loubavitch bien sûr !"

« Le Rabbi de Loubavitch vous accueillera avec joie, il accueille chaque personne avec joie et légèreté, que vous soyez religieux ou non. Il aime beaucoup chaque juif et sera certainement heureux de vous recevoir et de vous aider ».

" Cela est connu et diffusé", continua l'ami, "combien de prières et de bénédictions ont été reçues au ciel. Maintenant que vous êtes déjà désespéré, et que les médecins ont tous dit à l'unanimité qu'il n'y a rien que vous puissiez faire, vous n'avez rien à perdre ! »

Les parents ont écouté attentivement cet ami et sont rentrés chez eux.

À la maison, ils se sont assis et ont réfléchi ensemble :

« Que pouvons-nous vraiment perdre en allant voir le Rabbi ? La situation ne peut pourra pas être pire ! Et s'il dit lui aussi que nous n'avons aucune chance, cela n'a pas d'importance, nous sommes désespérés de toute façon".

Les parents, avec leur jeune fille, se rendirent chez Rabbi de Loubavitch. Ils firent la queue pour rencontrer le Rabbi, et quand le tour tant attendu arriva, ils entrèrent tous les trois dans le bureau du Rabbi et commencèrent à lui raconter toute l'histoire de la vie de la jeune fille.

Ils ont relaté tous les tests qu'ils avaient faits, ils ont détaillé combien de médecins, d'internes et de professeurs ils avaient consulté, et ont douloureusement partagé la réponse commune : La fille ne parlera jamais…

Le Rabbi écouta ce qu'ils disaient et ressentit leur douleur.

Soudain, le Rabbi leva les yeux et se tourna vers la jeune fille en lui disant : "Ma chère fille, si tu prends sur toi d'allumer régulièrement les bougies de chabbat, tu commenceras à parler. Es-tu prête à te lancer ?"

Les parents ont regardé la fille, pour voir quelle serait sa réponse.

La jeune fille qui pendant tout ce temps n'a pas déplacé son regard des yeux saints et pénétrants du Rabbi, a hoché la tête en accord.

Cependant, le Rabbi n'était pas satisfait de cette réponse avec sa tête et attendit d'entendre sa réponse. « Tu acceptes ? » demanda le Rabbi, attendant d'entendre le mot « oui ».

La fille ne savait pas quoi faire, le Rabbi ne se contentait pas du hochement de tête, et elle ne pouvait pas parler, elle n'avait jamais sorti un mot de sa bouche.

La fille regarda ses parents qui attendaient, peut-être qu'ils résoudraient la situation. Peut-être qu'ils expliqueront au Rabbi qu'elle ne peut pas parler, et qu'il suffit qu'elle hoche la tête. Mais les parents eux-mêmes ont été stupéfaits par ce qui se passait sous leurs yeux.

La jeune fille échangea des regards entre le Rabbi et ses parents, encore et encore. Soudain, le Rabbi lui demanda à nouveau : « Prends-tu sur toi d'allumer les bougies de chabbat ? »

À ce moment-là, sans comprendre ce qui s'était passé ni comment cela s'était passé, la fille ouvrit la bouche et dit : « Oui ! »

C'était le premier mot que la fille a prononcé depuis sa naissance !

Il était impossible de décrire la joie et l'excitation de la fille et des parents à ces moments-là, ne serait-ce que pour le seul mot que la fille avait dit.

Il est certainement impossible de décrire du tout, ce qui est arrivé aux parents après la séquence de mots et de phrases que l'enfant a prononcés par la suite…La jeune fille commença a débiter quelques mots.Au bout d'un moment, le père réussit à se calmer de la tempête d'émotions qui le saisissait et demanda au Rabbi : « Avez-vous des pouvoirs uniques ? Était-ce magique ou quelque chose comme ça ? Après tout, les médecins ont dit qu’il n’y avait aucune chance au monde pour la jeune fille de parler »

Le Rabbi répondit avec son sourire distinctif :

« Non, ce n'est pas de la magie. Quand un juif décide d'accomplir une mitsva, il s'élève à un niveau au-dessus de la nature, et alors il mérite qu'Hachem se comporte avec lui en dirigeant au-dessus de la nature, en dirigeant un miracle !

Voici, chers enfants, quel est le pouvoir d'une mitsva, combien elle affecte une personne et ceux qui l'entourent. D'un autre côté, s'il y a une mitsva qui est un peu difficile à accomplir pour nous, et pourtant nous réussissons a la faire, Hachem n'aura sûrement que de bonnes influences sur nous.