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Rabbi Eliézer Ben Horkenos

Rabbi Eliézer Ben Horkenos

Un matin d'automne en terre d'Israël. Le début de la saison des labours était arrivé. Eliézer, un jeune garçon robuste et beau se levait tôt le matin pour travailler dans le champ.

Eliézer travaillait dans les champs de son père, Horkenos, avec le reste de ses frères.  Ainsi pendant toute la saison des labours il y avait des charrues dans les montagnes et dans les champs, dans les plaines et dans les collines. Après cela, ils semaient le grain et les légumes, et l'été ils récoltaient le travail de leur dur labeur.

Un matin, le père d'Eliézer l'appela et lui dit : « Aujourd’hui, mon cher fils, ton travail sera plus dur que d'habitude. Tu vas aller travailler dans la montagne ou la terre est dure et pleine de rochers alors que tes frères iront travailler où la terre est meuble.  Mais ne t'inquiète pas, j'ai confiance en toi et en ta force et tu sauras faire face à la tâche difficile ».

Le père tapota sur l'épaule, de son fils et alla à son travail.  Il n'avait absolument aucune idée de ce qui se passait dans le cœur de son fils à ce moment-là.

Depuis plusieurs jours, une violente tempête grondait dans l'esprit et le cœur d'Eliézer.  Pas une tempête avec de la pluie et des vents, mais un tout autre type de tempête.

Cela faisait plusieurs jours qu'Eliézer ne mangeait ni ne buvait. C'est vrai qu'à l'extérieur il ne le montrait pas, mais à l'intérieur une guerre se déroulait en lui.

Eliézer en avait assez de sa vie paysanne insipide. Il sentait le besoin de se remplir d'une vie spirituelle – une vie de Torah. Il est vrai qu'il n'avait jamais appris la Torah, ni même lu la Torah, ni lu un livre sacré, puisqu'il ne savait même pas lire et écrire.

Même le Kriat Chéma, la bénédiction après avoir mangé du pain ou juste une bénédiction ordinaire, comme tout enfant le savait, il ne le savait pas. Son père ne lui avait jamais enseigné la Torah, mais seulement le métier d'agriculteur.

Cela faisait maintenant vingt années qu'il excellait et réussissait dans ce métier-là et son père avait déjà trace son avenir d'agriculteur et Eliézer aussi jusqu' il y a quelques jours était persuadé que c’était la meilleure chose au monde pour lui.

Mais il y a quelques jours, quelque chose en lui s'est allumé, une étincelle spirituelle cachée qui a commencé à brûler en lui.

Eliézer monta sur la montagne et se mit à labourer, labourer et creuser encore, sillonner et ratisser.  Après plusieurs heures, Eliézer s'assit sur l'un des rochers et se mit à pleurer : « Maitre du monde, depuis vingt-huit ans maintenant que je suis dans ton monde, je n'ai pas goûté le goût de la Torah, seulement le goût du labour. S'il vous plaît, Maitre du monde, faites-moi sortir des champs et emmenez-moi à la maison d'étude, où je pourrai manger et rassasier mon âme de la douceur de votre sainte Torah ».

Ainsi Eliézer priait en silence, jusqu'à ce que soudain une main lourde se posa sur son épaule. C'était son père Horkenos, qui venait vérifier comment allait son cher fils, et surveiller de près l'avancement de son travail.

« Eliézer !  Pourquoi pleures-tu que t'est-il arrivé ? Le travail à la montagne est-il si dur pour toi ? » lui demanda son père.

« Ne t'inquiète pas, demain matin tu travailleras dans la vallée, là ce ne sera pas aussi difficile pour toi qu'en montagne. Ne t'inquiète pas et ne pleure pas je t'en prie ».

Eliézer qui ne voulait pas révéler à son père pourquoi il pleurait vraiment, baissa la tête vers son père, comme si la cause de ses pleurs était ce que disait son père.

Le lendemain, Eliézer partit travailler dans la vallée, prit la charrue et commença à labourer. Il y avait une grande tristesse dans ses yeux, et ses larmes coulaient une à une sur les sillons.

De nouveau il leva les yeux au ciel et dans une prière silencieuse il dit : « Maitre du monde, ma place n'est pas ici parmi les champs, ma place est dans la maison d'étude, ma place est parmi les étudiants en Torah. S'il vous plait Hachem, emmenez – moi d'ici au Bet Midrach, tout ce que je veux c'est apprendre la Torah et accomplir les mitsvotes ».

Cette fois aussi, celui qui l'interrompit dans ses pleurs était son père Horkenos.  « Pourquoi pleures-tu maintenant Eliézer ? Est-ce difficile pour toi de labourer dans la plaine ? Tu veux retourner dans la montagne ? Dans les rochers ?… »

« Non et non père, le labour n'est pas du tout difficile pour moi… ni dans les plaines ni dans la montagne. Ce n'est pas du tout le problème. Je pleure pour une chose totalement différente ».

« Pourquoi pleures-tu alors ? » lui demanda son père.

Eliézer ne voulait pas révéler son secret à son père. Il savait qu'il n'accepterait pas cette chose avec joie.

« Eh bien. Dis-moi mon cher fils. Pourquoi pleures-tu ? »

« Cher père, je suis bien à la maison, je suis très bien dans le travail des champs, je ne m'en suis jamais plaint. Cependant, j'ai aujourd'hui une autre envie. Mon désir est de quitter les labours, de quitter la maison, de quitter la vie simple et rurale, et d'aller étudier la Torah. Si toute ma vie j'ai labouré un sol dur avec des pierres, j'ai sûrement la force d'apprendre la Torah… »

« Ha Ha Ha  ! » Horkenos, le père d'Eliézer, éclata de rire.  « Ha ha ha ! Tu m’as raconté une bonne blague mon cher fils… toi ? Etudier la Torah ? Maintenant ? A vingt-huit ans ? Quel est l’intérêt ? Il est vraiment trop tard pour apprendre la Torah. J'ai une bonne idée pour toi, Eliézer. Peut-être devrais-tu te marier maintenant, tu es encore jeune, et quand tu auras des enfants, tu les enverras étudier la Torah, et ils apprendront la Torah à ta place. De cette façon, tu pourras continuer à travailler la terre et vivre de ton travail de la terre ».

« Mais père ! Je ne veux pas que mes fils apprennent la Torah, je veux apprendre la Torah moi-même ! J'irai à Jérusalem, à la yéchiva de Rabbi Yohanan ben Zakaï, et j'apprendrai la Torah de lui ».

Maintenant, le père d'Eliézer ne riait plus du tout… Son visage était rouge de colère, et il cria à son fils : « Assez ! Arrête avec ces pensées ! Tu n'iras pas étudier la Torah ! Laboure le champ jusqu'au bout, si tu veux avoir de la nourriture pour la journée ! Je ne veux pas voir ta tête tant que tu n'auras pas fini de labourer tout le champ ! »

Eliézer travaillera dur, alors il cessera d'avoir ces pensées, se dit Horkenos.

Et Eliézer… Eliézer continua à labourer le champ… à labourer et à pleurer… Et à la fin de son travail, il regarda au-delà de sa maison et de sa famille, et il commença à marcher. Eliézer s'avança et continua hors du champ, mais il n'allait pas dans la direction de sa maison, il allait dans la direction de Jérusalem …

Eliézer ne pouvait plus attendre un seul instant, le désir d'apprendre la Torah était plus fort que lui et que sa faim. A chaque instant supplémentaire qui passait, son cœur était rempli d'envie et du besoin d'apprendre la Torah.

Après une longue marche, le temps passa et sa faim augmenta. Eliézer chercha quelque chose à manger, mais il ne trouva rien. En guise de repas, afin d'apaiser sa faim, il mit dans sa bouche… des morceaux de terre et de boue… et ainsi il apaisa sa faim.

Au bout de quelques jours, Eliézer arriva enfin à Jérusalem, la ville sainte.

Eliezer franchit les portes de la ville, et fut totalement émerveillé par sa beauté et sa splendeur. Il en parcourut les rues et entra directement dans la yéchiva de Rabbi Yohanan ben Zakaï.

La voix de l'étude de la Torah se faisait entendre dans toutes les impasses. Des centaines d'élèves de Rabbi Yohanan étaient assis autour de lui et écoutaient ses paroles. Et après quelques minutes d'apprentissage du sujet, les étudiants ont commencé à échanger entre eux sur le sujet.

Eliézer était assis dans un coin, replié sur lui-même, écoutant les étudiants, essayant de comprendre peut-être un mot ou deux de leurs paroles, mais rien, en effet, il ne comprenait rien.

Quand Eliézer s'est rendu compte qu'il ne comprenait rien, il s'est mis à pleurer. Rabbi Yohanan, qui le remarqua de côté, s'approcha de lui et lui demanda :

« Que la paix soit sur toi mon cher fils, qui es-tu ? Et pourquoi pleures-tu ? »

« Je m'appelle Eliézer, je viens d'une autre ville parce que je veux apprendre la Torah », lui répondit Eliézer.

Rabbi Yohanan vit qu'un grand garçon se tenait devant lui, et non un petit garçon qui commençait à apprendre la Torah, et lui demanda : « As-tu déjà appris quelque chose ? Connais-tu tout ce qui se trouve dans la Sainte Torah ? »

« Non et non, Rabbi, je n'ai aucune idée de quoi que ce soit, je n'ai jamais appris la Torah, et je ne sais même pas lire et écrire et comment faire les bénédictions ».

« Si c’est ainsi » lui dit Rabbi Yohanan : « viens avec moi et je t'enseignerai la lecture du Chéma, la prière et la bénédiction sur la nourriture ».

Et donc Eliézer et Rabbi Yohanan se sont assis et ont étudié pendant plusieurs jours , jusqu'à ce qu'Eliézer soit capable d'assimiler les mots, et il connaissait déjà par cœur le libellé entier des bénédictions et du Birkat Amazon.

Après que Rabbi Yohanan ait vu qu'Eliézer savait déjà comment prier et faire les bénédictions, il commença à s'asseoir avec lui pendant plusieurs semaines et à lui enseigner quelques mots de la Torah.

Tous ces jours, Eliézer n'a étudié que la Torah et a complètement oublié la nourriture. Rabbi Yohanan lui a arrangé un endroit pour dormir et manger, mais pour Eliezer tout cela n'avait aucune importance. Il voulait seulement apprendre la Torah. Pour manger quelque chose, il se contenta de morceaux de terre et de feuilles du sol, comme il le fit sur le chemin pour aller à Jérusalem.

Cependant, après plusieurs jours sans rien manger, il n'était plus aussi agréable de se tenir à côté d'Eliézer. Une mauvaise et terrible odeur sortait de sa bouche.

Rabbi Yohanan demanda à plusieurs élèves de savoir si Eliézer allait à l'auberge pour manger ?

Les étudiants sont allés à l'auberge et ont demandé, est-ce qu'Eliezer le nouvel étudiant y était venu chez eux pour manger et dormir ?

« Non, nous ne l'avons pas vu tous ces jours, nous étions sûrs qu'il mangeait chez Rabbi Yohanan , il n'était pas du tout chez nous », répondirent les aubergistes .

« Mais la vérité est que nous avons entendu des gens dire qu'ils l'avaient vu manger dans un petit sac qu'il avait, peut-être que le sac était plein de nourriture.

Les étudiants sont allés voir s’il y avait quelque chose à manger dans le sac, mais ils n'ont trouvé que du sable et de la terre.

Les étudiants ont raconté l'histoire à Rabbi Yohanan. Rabbi Yohanan appela Eliézer et lui dit : « Eliézer, mon cher élève , béni es-tu de donner ta vie pour la Torah . De même qu'une mauvaise odeur est sortie de ta bouche, parce que tu n'as pas mangé depuis plusieurs jours, ainsi ton érudition se répandra de par le monde entier, car tu vas être un grand et un érudit en Torah ! Et à partir d'aujourd'hui tu mangeras chez moi à ma table.

Eliézer s'est assis et a étudié la Torah jour et nuit, jusqu'à ce qu'il devienne un géant dans la Torah …

Les jours passèrent.

« Nous invitons tous les sages de Jérusalem et dignitaires à un repas offert par Rabbi Yohanan», proclame-t-on dans les rues de la ville.

Rabbi Yohanan organise une grande fête, et il invite tous les personnages importants de la ville, les rabbanimes et les riches.

Tous les invités se sont assis à table et ont apprécié un riche repas et de nombreux discours sur la Torah. Et voici, qu’un vieil homme un peu nerveux entra. Il est clair qu'il n'était pas l'un des invités. C'était Horkenos venu chercher son fils Eliézer qui s'est enfui il y a quelques années.

Horkenos, qui était déjà vieux, était très en colère contre Eliézer. Il était venu lui dire qu’il ne toucherait rien de son héritage et que toute sa fortune irait à ses frères.

Horkenos erra dans les rues de la ville et chercha son fils, et apprit qu'Eliézer était allé étudier à la yéchiva de Rabbi Yohanan.

Rabbi Yo'hanan vit qu'une personne qui n'était pas connue était entrée et demanda qu’on découvre qui était cette personne. Au bout de quelques minutes, ses élèves vinrent lui dire qu'il était le père d’Eliézer, qui était déjà devenu Rabbi Eliézer.

Rabbi Yohanan bondit aussitôt de son siège, appela le père de Rabbi Eliézer et lui ordonna de s'asseoir avec les personnes importantes de la ville de Jérusalem.

Quoi ? Pourquoi ? Pourquoi me fait-on un tel honneur ? Je ne suis pas digne de siéger parmi les riches et les grands de Jérusalem…

Tout à coup, il y eut un silence dans la foule. Rabbi Yohanan fit signe à l'un des étudiants de se lever et de faire un Dvar Torah. C'était Rabbi Eliézer.

Rabbi Eliézer se leva de sa place et se mit à dire des paroles de Torah, des nouveautés merveilleuses et incroyables qui n'avaient jamais été entendues, tout comme si le mont Sinaï se dressait au milieu de Jérusalem.

Quand Rabbi Eliézer eut terminé son discours, Rabbi Yohanan ben Zakaï se leva et embrassa Rabbi Eliézer sur la tête avec amour et joie.

Pendant tout ce temps, Horkenos était resté admiratif. Il ne croyait pas ce qu'il avait vu de ses yeux, quelle grandeur son fils Eliézer avait atteint, et comment il avait réussi dans son désir d'apprendre la Torah. D'une part, il était heureux de voir son fils dans un tel état émotionnel, et d'autre part, il était très désolé de ce qu’il pensait faire.

" Messieurs ", la voix d'Horkenos se fit entendre : " Ecoutez-moi et je vous dirai pourquoi je suis venu à Jérusalem. J’étais fâché contre mon fils Eliézer et à j’avais décidé de l'exclure de mon héritage, car il s'est enfui de chez moi et m'a laissé pour aller apprendre la Torah. Mais maintenant non mes chers amis. Après avoir vu ce qu’il a enseigné et quel érudit en Torah il est devenu, je tiens à dire devant tout le monde que je déshérite mes autres enfants et qu’ils ne recevront absolument rien comme héritage. Rabbi Eliézer est mon fils bien-aimé, recevra tous mes biens après ma mort ».

Horkenos s'assit à sa place et se mit à pleurer de joie …

Son fils Rabbi Eliézer s'approcha de lui et lui dit : « Cher père, si j'avais voulu de l'argent et de l’or, je ne serais pas du tout sorti de la maison. Tout ce que je voulais, c'était apprendre la Torah. Donne l'argent à mes chers frères, je n'en ai pas du tout besoin. Tout ce dont j'ai besoin, je le recevrai d’Hachem Itbarah. Je suis venu étudier la Torah à Jérusalem et j'ai eu le privilège d'étudier la Torah ici. Je n'ai besoin de rien de plus que ça ».

Rabbi Eliézer est resté étudier la Torah à Jérusalem, jusqu'à ce qu'il devienne un des plus grands maîtres de tout le peuple d’Israël.

 

Vous rendez-vous compte, chers enfants, à quel point la Torah est douce ? Elle est plus importante que tout au monde. Et celui qui y consacre son âme, goûte sa vraie douceur, jusqu'à ce que toutes les autres choses du monde n'aient plus d'importance à ses yeux.

 

Maintenant, chers enfants, il est temps de faire chéma Israël Tous ensemble « Chéma Israël, Hachem élokenou Hachem Ehad »
Bonne nuit !

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