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הלימוד היום מוקדש להצלחת שמעון מויאל בן עליה לאה -דוד

הלימוד היום מוקדש לעילוי נשמת דמטה בוגלה בן חווה

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הלימוד היום מוקדש להצלחת יוחאי שלי בן עמוס רפאל

Hachem nourrit et donne l’abondance à tout le monde !

Hachem nourrit et donne l’abondance à tout le monde !

 

Mouchké, c’est ainsi que l’homme s’appelait. En tout cas, c’est ainsi que l’appelait le seigneur non-juif, avec qui il travaillait.

Le seigneur était très riche et possédait de nombreux biens. Des champs, des vignobles, des fermes, des étables, des auberges, des maisons et bien plus encore…

Le seigneur louait une de ses maisons à Mouchké, un juif simple et innocent, qui travaillait fidèlement et avec dévouement pour le seigneur.

À la fin de chaque période, Mouchké venait chez le seigneur avec de grosses sommes d’argent, qu’il gagnait grâce à la vente de l’alcool, selon les montants du contrat qu’ils avaient défini entre eux.

Les relations entre le seigneur et Mouchké le juif étaient très bonnes. Le seigneur savait qu’il n’y avait pas de plus loyal que lui dans tout son entourage, et qu’on pouvait lui faire totalement confiance car il ne mentait et ne trompait jamais.

Mais cela n’a pas toujours été le cas…

Revenons quelques années en arrière, à une époque où Mouchké était encore Moché, et que le seigneur ne le connaissait même pas…

Moché était un pauvre juif. Pendant la semaine, il errait sur les routes, se déplaçant de ville en ville et de maison en maison, à la recherche d’un travail occasionnel.

Chaque vendredi, il rentrait chez lui avec le peu d’argent qu’il avait accumulé pendant la semaine, qu’il apportait à sa femme pour acheter des provisions pour le saint chabbat.

Une année, l’hiver fut très difficile. De fortes chutes de neige tombaient constamment, le froid pénétrait les os et même les vents forts ne cessaient pas un instant.

Par un tel temps, il n’aurait pas été possible de quitter la maison du tout, et même de penser à sortir n’aurait pas été possible… Par conséquent, Moché fut forcé de rester à la maison, sans travail et sans pouvoir gagner sa vie.

Pendant ce temps, Pessah approchait et notre Moché n’avait pas un seul centime dans sa maison pour les dépenses de la fête. Du vin pour quatre verres ? Des matsotes ? Non et non. Des herbes amères ? Bien qu’il sente que sa vie était pleine d’amertume, cette obscurité n’aidait pas à trouver des herbes amères pour la mitsva. Et sa femme ? Ses enfants ? Qu'allaient -ils' devenir ? Ils marchaient tous pieds nus dans la maison, leurs vêtements étaient déjà déchirés.

Quelques jours plus tard, Moché ne pouvait plus faire face à la pauvreté et aux privations qu’il y avait à la maison. Moché se dit : « Ça y est, je ne peux plus voir mes enfants souffrir comme ça, je dois sortir et trouver un moyen de subsistance ». Et par une grande foi et une grande confiance en Hachem pour l’aider et réussir à travers lui, il partit sur les routes, sur les chemins enneigés.

Il venait de partir quand un char élégant avec deux beaux chevaux s'arrêta à côté de lui. C’était le char du seigneur qui était maintenant revenu d’un long voyage. Comme c’était le cas chez les païens lors de ces voyages, le vin était versé comme de l’eau et le seigneur avait beaucoup bu.

En raison de son ivresse, il ne savait pas exactement ce qu’il faisait et avait envie de plaisanter un peu aux dépends du juif qu’il venait de rencontrer par surprise.

« Viens ici Mouchké », lui cria le seigneur « Amusons-nous et jouons à  un petit jeu. Tu vas commencer à courir de l’autre côté du terrain, et j’essaierai de t’attraper » Le seigneur rit bruyamment en lui disant cela.

Moché, effrayé, se mit à courir, sa bouche murmurant les mots du Vidoui, et le seigneur commença à le pourchasser… Moché sentit que ses forces le quittaient, et il tomba à terre et murmura 'Chéma Israël'…

Le seigneur avait presque atteint Moché, quand sa femme fut soudainement remplie de pitié pour le pauvre Juif et dit à son mari : « Assez ! Laissez ce juif tranquille, vous lui avez assez fait peur. Laissez-le tranquille et indemnisez-le pour le chagrin que vous lui avez affligé.

Le seigneur appela Moché et lui dit : « Viens Mouchké, monte sur le carrosse, je t’emmènerai où tu voudras ».

Moché, qui ne comprenait pas du tout ce qui lui arrivait, monta dans le carrosse, sa bouche ne s’arrêtant pas un instant de remercier Hachem pour le miracle qu’Il avait accompli pour lui. Il s’assit sur la banquette arrière, toujours surpris, attendant de voir où les choses iraient.

Le seigneur qui était soul s’endormit dès que le trajet a commencé, et sa femme commença à parler au juif assis derrière elle. Elle lui posa des questions sur sa vie, et il répondit à toutes ses questions. Il lui parla de sa famille et de ses moyens de subsistance difficiles.

La femme du seigneur, qui se sentait sincèrement désolée pour le juif, lui dit : « Viens chez nous, nous te donnerons du travail ».

Moché ne savait pas s’il devait accepter l’offre. Mais en vérité, il n’avait pas beaucoup de choix…

« Ne t’inquiète pas, dit la femme du seigneur, nous te paierons bien. »

En effet, Moché vint chez le seigneur, et sa femme lui trouva un nouvel emploi. À la fin de chaque journée, lorsque Moché terminait son travail, elle lui apportait une enveloppe contenant 100 roubles.

Moché tenait l’argent dans ses mains, et son cœur se remplissait de joie, il n’avait jamais reçu une telle somme pour son travail.

La femme du seigneur se tourna vers lui et lui demanda : Je vous demande de venir travailler ici régulièrement, et en échange de votre travail, vous recevrez une belle somme d’argent.

Au bout d’un moment, Moché vint travailler chez le seigneur, le cœur rempli de joie. « Dieu merci, Pessah aura lieu dans quelques jours, et avec l’argent que je reçois en travaillant ici, je pourrai acheter des matsotes, du vin, de la bonne nourriture et de beaux vêtements neufs pour ma femme et mes enfants ».

Moché frappa à la porte de la maison du seigneur. La porte s’ouvrit, et dans l’embrasure de la porte se tenait le seigneur.

« Alors Mouchké, tu es toujours en vie ? », demanda le seigneur.

« Merci Hachem » répondit Moché.

« Et tu as un bon salaire » demanda le seigneur

« Béni soit Hachem, qui nourrit et soutient le monde », répondit Moché.

« Tu remercies trop ton Dieu, Mouchké » – il y avait de la colère dans la voix du seigneur – « J’ai entendu dire que c’était ma femme qui prenait soin de toi ».

« Hachem lui paiera son salaire », lui dit Moché.

« Ton Dieu encore ?! — le seigneur éclata furieusement — « N’oublie pas que ma femme est ton employeur ! »

Moché frissonna légèrement, mais se renforça dans sa foi, et se tourna vers le seigneur en disant fermement : « C’est Hachem Itbarah Lui seul qui pourvoit à mes besoins. »

Maintenant, le seigneur devint hystérique. « Sors d’ici », cria-t-il avec indignation, « Tu ne mettras plus jamais les pieds chez moi ! Et nous verrons comment ton Dieu te donnera ta subsistance ! »

Le pauvre Moché s’enfuit de là aussi rapidement que possible.

Dépité, Moché rentra chez lui, sans argent ni travail. Et il commença à se préparer pour Pessah. Il sortit rapidement tout le Hamets de sa maison, car il n’avait pas beaucoup de Hamets, ou de nourriture dans sa maison …

Puis vint la nuit de la vérification du Hamets. Moché fit le tour de la maison avec une bougie et une plume, et vérifia le Hamets. Il ouvrit les placards et vit qu’ils étaient vides, regarda le réfrigérateur, regarda la cuisinière… Et tout, tout, était vide !

Non seulement il n’y avait pas de Hamets… Mais pas de matsa et pas de vin ! Pas de viande et pas de poisson!… Et fondamentalement, il n’y avait rien !

Mais Moché était un juif croyant, et il croyait de tout son cœur qu’Hachem ne le laisserait pas comme ça, et lui enverrait certainement le salut…

Pendant ce temps, cette nuit-là, notre seigneur était assis dans sa chambre et s’ennuyait, il décida qu’il était temps de ranger son coffre au trésor. Il ouvrit la boîte, sortit des pièces d’or et les mit de côté.

Ah oui les enfants, nous avons oublié de vous dire, chers enfants, que notre seigneur avait un bon ami, un ami qui ne peut pas parler… Son ami était un gros singe. Le seigneur aimait le singe et jouait toujours avec lui.

Le soir même où le seigneur compta les pièces, le singe se tenait également là dans la pièce, regardant avec curiosité les actions de son maître, il se dit : « Quel avare ce seigneur, pourquoi ne me laisse-t-il pas goûter l’argent ? »

Soudain, le seigneur se leva et quitta la pièce. Le singe, qui a été laissé seul, était très heureux de l’occasion, et rapidement, avant le retour du seigneur, commença à avaler des pièces d’or, l’une après l’autre …

Le singe a réussi à avaler 100 pièces d’or, puis s’étouffa et est mourut !

Quand le seigneur retourna dans sa chambre et vit le singe mort, il était vraiment désolé. Il ne savait pas que le singe avait avalé les pièces et ne comprenait pas ce qui était arrivé au singe et pourquoi il était mort.

N’ayant pas d’autre choix, il appela son serviteur et lui dit : « Yvan, viens ici immédiatement ! Le singe est mort. Prends-le et enterre-le. »

« Non. Attends, en fait, je sais ce que nous allons faire. Prends le singe et jette-le chez Mouchké, ha ha ha… C’est ainsi qu’il apprendra la leçon, ce juif ingrat ».

Et donc, au milieu de la nuit, Yvan alla chez Mouchké et jeta le singe par la fenêtre dans la maison. La fenêtre se brisa, le verre se dispersa et les enfants de Moché fondirent en larmes…

Moché se réveilla paniqué, alluma la bougie et alla chercher la source du bruit. À sa grande surprise, il vit un singe mort au milieu de son salon avec des pièces d’or qui sortaient de sa bouche.

Moché reprit immédiatement ses esprits, arrangea sa maison de tout se désordre, rassembla l’argent dans une boîte et retourna au lit.

Moché se leva le lendemain matin et acheta rapidement toutes les nécessités de la fête avec beaucoup d’excitation et de joie. C’est ainsi que la famille s’est assise ce soir-là pour célébrer le Séder, autour d’une magnifique table préparée comme celle d’un roi.

Au même moment, dans le palais des non-juifs, le seigneur et sa femme se préparaient à un voyage chez Moché, ils espéraient voir comment ce Moché têtu était assis dans une maison sombre et sans le sou après que le seigneur l’ait expulsé de sa maison…

Et quand ils sont arrivés, ils n’en croyaient pas leurs yeux… Moché était assis dans sa maison heureux. La maison était éclairée, et sur la table il y avait à manger, à boire et de la belle vaisselle ! « Où a-t-il obtenu tout cet argent ? » – se sont demandés les non-juifs.

Le seigneur et sa femme sont entrés dans la maison de Moché et lui ont posé la question. Moché leur a répondu innocemment : « Comme je vous l’ai dit : Hachem est le pourvoyeur et le nourrisseur de tous, et il m’a envoyé de l’argent du ciel ». Après avoir fini de raconter ce qui s’était passé, le seigneur a dit à Moché d’une voix étranglée par les larmes : « Moché, tu as raison, tout est vrai, Hachem est le nourricier et le soutien du monde entier ».

Et la femme du seigneur lui a annoncé d’une voix solennelle : « Après votre fête vous reviendrez travailler chez nous »

 

Nous aussi, chers enfants, souvenez-vous qu’Hachem se soucie toujours de chacun, de sa subsistance et de sa bénédiction, et Lui seul nourrit et pourvoit aux besoins du monde entier.

Maintenant, chers enfants, il est temps de faire chéma Israël Tous ensemble « Chéma Israël, Hachem élokenou Hachem Ehad »

Bonne nuit !

 

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